Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Michée et le défi des femmes

Le défi Michée fut lancé en octobre 2004. Le défi Michée est l’écho que l’Alliance évangélique mondiale fait aux objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies.

 

Ces objectifs sont dix.

Celui qui nous intéresse est le troisième :

  •  Objectif 3. Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

Le site du SEL explique cet objectif ainsi :

 

Éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici à 2005 si possible et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015 au plus tard.

 

Puis le texte s’arrête là. Pourquoi ? Parce qu’il devient inconfortable pour beaucoup.

Il est utile de lire ce que les Nations Unies ont comme visée. Elle va bien au-delà de ce que nous pouvons lire plus haut. Nous rendons le lecteur attentif au paragraphe 2.

 

Dire que les chrétiens soutiennent « les objectifs du Millénaire » voudrait dire que :

 

« l’égalité doit être réelle à tous les niveaux de l’enseignement et sur tous les lieux de travail, et que la maîtrise des ressources et la représentation dans la vie publique et politique doivent être également partagées »

 

Voulons-nous vraiment promouvoir une égalité de la femme sur tous les lieux de travail (l’église ?) ainsi qu’une représentation également partagée ?

Je le souhaite.

 

Voici le texte complet de l’OBJECTIF 3 - Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes

 

  1. L’égalité des sexes, qui est inscrite dans les droits de l’homme, est au cœur de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Sans elle, on ne pourra vaincre ni la faim, ni la pauvreté, ni la maladie.

 

  1. C’est dire que l’égalité doit être réelle à tous les niveaux de l’enseignement et sur tous les lieux de travail, et que la maîtrise des ressources et la représentation dans la vie publique et politique doivent être également partagées. Parvenir à la parité dans l’enseignement – à l’école primaire et au-delà – est une condition préalable à la pleine participation des femmes à la vie sociale et à l’économie mondiale.

 

  1. Dans trop de pays, les filles sont des laissées pour compte. Parmi les nombreux avantages qu’offre un enseignement de qualité, il y a la sécurité qui s’attache au travail rémunéré. Or, les femmes sont trop souvent reléguées dans des emplois précaires et mal payés. Bien que leur place dans les emplois non agricoles rémunérés ait augmenté, elles restent une petite minorité dans les emplois salariés dans beaucoup de régions, tout en étant surreprésentées dans le secteur informel de l’économie.

 

  1. Donner aux femmes un pouvoir égal d’intervention dans les décisions qui influent sur leur vie, du sein de la famille aux instances les plus élevées du gouvernement, c’est leur donner la clef de leur autonomie. Or, bien que leur représentation dans les parlements nationaux augmente régulièrement depuis 1990, elles n’occupent encore que 16 % des sièges parlementaires dans le monde. Pour en savoir plus >>

A quand le « Défi Débora »?

 

Les commentaires sont fermés.