Dans les domaine des rôles ou activités de la femme en église ou en mission... avez-vous une question de type pratique, théologique, relationnel, émotionnel, révolutionnaire, réactionnaire ?
Quelle question souhaiteriez-vous poser à un théologien de sexe féminin ?
- Quelle question souhaiteriez-vous poser à un théologien de sexe masculin ?
- Quelle question souhaiteriez-vous poser à une femme engagée en mission ?
- Quelle question souhaiteriez-vous poser à une femme qui réussi dans les affaires ?
- Quelle question souhaiteriez-vous poser au monde entier, parce que vous n’êtes pas effrayée d’entendre des réponses contradictoires.
- Quelle question souhaiteriez-vous poser à une personne précise, mais ne l’avez encore pas fait… pour bien des raisons.
Il vous est possible de la poser de manière privée (Questions de femme) ou publique (en cliquant sur "commentaires" plus bas)
Commentaires
Bonjour à tous, toutes! Merci de cette occasion de réfléchir et constater à haute voix de la situation de la femme dans l'Eglise...en Suisse romande. Dans l'Eglise Réformée Neuchâteloise il y a de nombreuses femmes pasteures: Diane Friedli à Cortaillod, Isabelle Ott-Baechler, Boudry, qui a même été Présidente de l'EREN etc., etc., et tout le monde s'en trouve bien, pas de remarques ou de malaises théologiques... la parole: "Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n‘y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ–Jésus." Gal 3.28 est appliquée et vécue... Je me pose la question pourquoi pas dans certaines Eglise évangéliques? Peut-être parce que certains membres, anciens, etc. sont d'origine Darbistes, et qu'ils imposent leurs vision étroite des choses . Chez les frères étroits, la femme ne peut même pas prier à haute voix pendant le culte! Alors la femme même remplie du Saint Esprit doit se taire, car Jésus-Christ n'a pas le droit de parler au-travers d'une femme dans ces communautés-là!
MA QUESTION: POURQUOI PLUS HAUT VOUS AVEZ MIS CETTE QUESTION: QUELLE QUESTION SOUHAITERIEZ-VOUS POSER A UNE FEMME ENGAGEE EN MISSION? VOUS AUSSI ALORS NE PERMETTEZ A LA FEMME QUE D'ETRE ENGAGEE EN MISSION ET PAS DANS UNE COMMUNAUTE LOCALE?
IL SE TROUVE QUE JE PRECHE, DANS MA COMMUNAUTE EVANGELIQUE, QUE JE CELEBRE AUSSI LA SAINTE CENE, QUE LE SEIGNEUR A AUSSI PROPHETISE AU TRAVERS DE MOI DANS L'ASSEMBLEE ET QUE CE QUE JE DISAIS N'ETAIT PAS REPREHENSIBLE MAIS CONSIDERE COMME VENANT DE DIEU AUSSI, QUE JE FAIS PARTIE DU CORPS DE CHRIST ET QUE LES DONS QUE L'ESPRIT ME DONNE SONT AUSSI POUR LE BIEN ET L'EDIFICATION DE L'EGLISE.
Remarque du propriétaire du blog:
Je vois que je me fais analyser. Votre bilan est catégorique: "VOUS AUSSI ALORS NE PERMETTEZ A LA FEMME QUE D'ETRE ENGAGEE EN MISSION ET PAS DANS UNE COMMUNAUTE LOCALE?".
J'en viens à votre requête. Vous vous demandez ce qui peut bien me motiver. Vous voulez savoir: "MA QUESTION: POURQUOI PLUS HAUT VOUS AVEZ MIS CETTE QUESTION".
Bref, ce que je permets et ne permets pas au sujet de l'engagement de la femme n'est pas un secret. La chose est à relire dans dans la note précédente.
Donc, pourquoi ma question?
Je suis à la recherche de questions, parce que je n'entends que des réponses. Et s'il y a parfois des questions, on veut entendre la réponse qui conforte.
Je suis à la recherche de questions, parce que j'entends (assez rarement, il est vrai) qu'il y aurait vraiment des personnes en quête de réponses. Donc, avant de répondre à des questions que personne ne se pose, autant aller à la recherche de celles qui existent. Et de voir se créer une communauté de chercheurs de solutions.
Je constate que vous êtes très active dans votre église, et je vous en félicite.
Mais, permettez (encore) une question: votre église évangélique a-t-elle des anciens ou pasteurs femmes?
Si vous dites "oui", je dis: "bravo!"
Si vous dites "non", je dis: "pourquoi?"
Chers lectrices et lecteurs,
La fonction biblique de la femme...voilà une question qui m'a bien taraudée vu mon vécu ecclésial chez les darbystes puis chez les évangéliques.
Je n'ai en fait de question à poser à quiconque, si ce n'est à Dieu. En effet le désaccord des êtres humains sur la question ne m'encourage pas vraiment à m'adresser à eux pour être au clair, et je vous propose humblement mon expérience :
lecture de la Bible et survol de notre histoire m'ont confrontée à tous genres de femmes que Dieu, suivant ses plans, a mis à l'oeuvre dans une variété de rôles étonnants...faute parfois d'hommes déterminés et courageux, j'en conviens.
Après avoir retourné le sujet dans tous les sens, avec à l'appui versets bibliques, avis tous azimuts y compris le mien,
j'en arrive à la réflexion suivante basée sur mon expérience qui comprend entre autres la prédication et l'enseignement : quand un pasteur ou un responsable d'église me demande d'enseigner ou de prêcher pour la communauté, j'estime et j'espère qu'il le fait avec conviction et qu'il se place sous l'autorité de Dieu. Il s'agit donc pour moi d'avoir la même conviction de la part de Dieu que je peux assumer ces fonctions et c'est à Lui que je m'adresse. Si liberté et conviction me sont données, je prêche ou enseigne sous l'autorité du Seigneur et celle du responsable.
C'est donc pour moi clair et suffisant.
Concernant l'exemple du groupe de maison (cellule, église de maison, etc....), où tous les "rituels" du culte peuvent se dérouler en alternance avec d'autres activités, les femmes devraient-elles, en présence d'hommes, s'abstenir d'enseigner ou de "mini-prêcher" ? Là encore, c'est affaire de conviction devant Dieu selon les circonstances (un ministère pouvant être confirmé par les autres). C'est ainsi que je vois mon propre engagement quel qu'il soit , comme celui de toute femme appelée à un ministère.
L'apôtre Paul écrit : "Tout ce qui ne provient pas d'une conviction de foi est péché" Rom 14.23 et "La lettre tue, mais l'Esprit fait vivre" 2Cor 3.16.
Suite à ces considérations, et en ce qui me concerne, je préfère m'en remettre à Dieu plutôt qu'aux hommes. Lui seul peut confirmer sa pensée dans le but d'accomplir ses desseins. Car que ce soit en tant que responsables d'églises ou en tant que femmes appelées à assumer des fonctions discutées et discutables, ou en tant que croyant désireux de servir, nous avons besoin de convictions de foi par l'Esprit pour travailler ensemble et avec Dieu à son royaume.